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Identifiant pérenne de la notice : 127901469Copier cet identifiant (PPN)
Notice de type Personne

Point d'accès autorisé

Perregaux, Henri (1785-1850)

Sur le web

Variante de point d'accès

Perrégaux, Matthieu-Henri
[Nom de personne]

Information

(par souci de protection des données à caractère personnel, le jour et le mois de naissance peuvent ne pas être affichés)
Langue d'expression : français
Pays : Suisse
Date de naissance :    14 /  10 /  1785
Date de mort :    27 /  01 /  1850
Genre : Masculin

Notes

Note publique d'information : 
Architecte né et mort à Lausanne, canton de Vaud, Suisse

Identifiants externes

Identifiant VIAF : http://viaf.org/viaf/60281898
Identifiant GEOVISTORY : i10329676
Identifiant ISNI : 0000000083869553

Source

Paul Bissegger: "Perregaux, Henri", in: Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), version du 11.01.2011. Online: https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/019453/2011-01-11/, consulté le 14.01.2025

Information trouvée : 14.10.1785 à Lausanne, 27.1.1850 à Lausanne, prot., de Lausanne, Corcelles-Cormondrèche, Les Geneveys-sur-Coffrane et Valangin. Fils d'Alexandre (->). 1828 Annette-Adélaïde-Antonie (dite Adèle) Müller, fille de Louis-Auguste-Fidèle, médecin. P. fait une formation d'architecte sans doute auprès de son père. Dès 1836, il associe à son bureau son ancien élève, Achille de La Harpe. Bien qu'architecte quasi attitré du gouvernement vaudois, P. n'a que rarement occupé une position dans la hiérarchie administrative. Entre 1814 et 1818, cependant, il est inspecteur des bâtiments de l'Etat pour les édifices situés en ville de Lausanne, puis, de 1826 à 1834, membre de la commission des ponts et chaussées. P. est assurément l'architecte vaudois le plus important de la première moitié du XIXe s. Son style, caractérisé par un néoclassicisme aux formes sobres et épurées, s'observe de Fribourg à Thonon, sur de nombreux édifices privés ou publics. II a construit des villas particulières, mais aussi des hôtels de ville, des églises (réformées et catholiques), des prisons de district, des écoles. Il entretient un intéressant rapport avec le Moyen Age, détruisant par exemple le jubé du XIIIe s. à la cathédrale de Lausanne en 1827 pour dégager la vue sur le chœur, mais se montrant aussi remarquablement sensible, pour l'époque, à la structure et au décor d'édifices médiévaux qu'il devait restaurer ou transformer. P. a parfois mis en œuvre, de manière relativement précoce pour la région, le style néogothique. Qualifié d'"ardent révolutionnaire" en 1816, en fait libéral, P. est élu au Conseil communal (législatif) de Lausanne (1815 et 1832) et siège au Conseil municipal entre 1815 et 1833. Candidat malheureux au Grand Conseil en 1828. Franc-maçon, membre de l'abbaye de l'Arc et cofondateur du Cercle littéraire de Lausanne (1819)

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