Identifiant pérenne de la notice : 026543621
Notice de type
Collectivité
Note sur la biographie et les activités : 54 rue Monsieur-le-Prince, 75006 Paris
Note publique d'information : Fondé en 1956 Voix ouvrière regroupe beaucoup d'anciens du « groupe Barta ». Barta
participe en écrivant des articles mais ne reprend pas sa place de dirigeant. Voix
ouvrière circule sous la forme d’un petit journal d’entreprise, pendant plusieurs
années en collaboration avec un autre groupe le PCI-Lambert. Voix ouvrière hebdomadaire
commence à être diffusé à partir de 1963 d’abord sur 4 pages, puis sur 8. Après la
révolte étudiante et la grève générale de mai-juin 1968, comme tous les mouvements
se réclamant du trotskisme et d'autres mouvements d'extrême gauche, Voix ouvrière
est interdite et dissoute par un décret du Président de la République du 12 juin 1968,
en application de la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées.
Le mouvement se reforme immédiatement sous le nom de son journal rebaptisé Lutte ouvrière
puis se renforce en nombre et multiplie les bulletins d’entreprise. En 1971 est organisée
la première fête de Lutte ouvrière, dans un champ, sur la commune de Presles dans
le val d'Oise. Lutte ouvrière sera ensuite le premier groupe politique à présenter
une femme à l’élection présidentielle, en 1974, en choisissant pour porte-parole et
candidate nationale Arlette Laguiller. En 1981, c'est l'essor des radios libres et
Lutte ouvrière s’y essaie avec « Radio La Bulle », sur un fond de Boléro de Ravel.
L’expérience dure quelques mois. Lutte ouvrière connaît par la suite un certain succès
médiatique et politique. En 2002, Arlette Laguiller obtient 5,72 % des voix à l’élection
présidentielle.
La Ligue communiste révolutionnaire, Lutte ouvrière..., 1985
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