Note publique d'information : Depuis 1975, l'expression de " collège unique " est régulièrement évoquée pour décrire
le premier cycle de notre enseignement secondaire. Fonctionnent pourtant, depuis 1992
et pour les élèves en difficulté, des classes nommées troisième d'insertion, ni vouées
à l'enseignement général, ni assimilables à celles de l'enseignement adapté. A la
croisée de problématiques politiques, historiques, économiques et sociales, cette
étude tente d'articuler chacun de ces domaines, le public concerné par le dispositif
de troisième d'insertion, placé au centre de ces questions, étant à la fois issu d'un
milieu défavorisé et en échec scolaire. La réflexion qui s'ensuit demande simultanément
une recherche portant sur le concept d'insertion, du nom de la classe étudiée, ainsi
qu'une autre portant sur l'analyse des politiques publiques dans un contexte de décentralisation
faisant des établissements scolaires des unités pertinentes de diagnostic et de remédiation.
Note publique d'information : Since 1975, the expression "single college" is regularly evoked to describe the first
cycle of secondary education in France. However, since 1992, classes named “third
of insertion”, neither dedicated to general education, nor assimilable to those with
adapted teaching have been functioning for failing pupils. At the cross-roads of political,
historical, economic and social problems, this study tries to articulate each one
of these fields, with the student body, placed at the centre of these questions, being
both from an underprivileged social category and having experienced school failure.
The analysis which follows demands simultaneously research on the concept of “insertion”,
the name of the studied class, and on public policies in a context of decentralization,
which makes individual schools a relevant unit of diagnosis and remediation.