Identifiant pérenne de la notice : 221621806
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : La tumeur osseuse multilobulaire ou chondrome rodens est une tumeur rare touchant
les os plats chez le chien. Cette thèse a pour but de faire l’état des lieux des connaissances
par une analyse bibliographique, d’étudier par une méta-analyse l’ensemble des cas
répertoriés dans la littérature, puis de vérifier par une étude rétrospective la concordance
des cas opérés dans notre école avec ces données. Les éléments cliniques et paracliniques
utiles au diagnostic ainsi que les facteurs influençant le pronostic ont été extraits
de ces études afin d'affiner la prise en charge clinique de nouveaux cas et d'étayer
la conduite à tenir pour les cliniciens comme les propriétaires des animaux. La tumeur
osseuse multilobulaire touche principalement les races moyennes et grandes de l’espèce
canine, sans prédisposition de sexe. Les manifestations cliniques initiales, variées,
non pathognomoniques et parfois tardives rendent d'autant plus difficiles le diagnostic
de cette tumeur encore mal connue. Elle touche préférentiellement le crâne, surtout
la voûte crânienne. Le traitement de choix est chirurgical. Elle permet de prolonger
l’espérance de vie de l’animal de plus de trois ans en moyenne lorsque les marges
sont complètes et le grade histologique bas. Dans le cas contraire, la médiane de
survie est d’environ un an. La tumeur osseuse multilobulaire présente un taux de récidive
locale important de 47 à 58 %, aussi une radiothérapie est-elle souvent conseillée
au sortir de l’intervention chirurgicale mais sans preuve démontrant formellement
son efficacité. Des associations statistiques montrent dans la littérature un lien
entre le grade de la tumeur et la médiane de survie, entre le grade de la tumeur et
la durée sans récidive, ainsi qu’entre la localisation de la tumeur et la médiane
de survie. Ces associations ne sont pas confirmées par la méta-analyse réalisée dans
ce travail par manque de données et de cas. Malheureusement, du fait de la rareté
de cette tumeur, et des données incomplètes des travaux antérieurs, ces résultats
restent en deçà des attentes de l'auteur, et il reste à souhaiter que ce travail puisse
servir de base à des recherches de plus grande envergure.