Identifiant pérenne de la notice : 226726290
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Dans cette thèse, nous étudions la production des dimuons dans une région de masse
entre les résonances et j/ (région des masses intermédiaires, imr) dans les collisions
proton-noyau et noyau-noyau de haute énergie. L'expérience Na50, installée auprès
de l'accélérateur SPS du CERN, détecte les paires de muons émises dans ces interactions
au moyen d'un spectromètre spécifique. La mesure de la centralité des collisions repose
sur trois détecteurs indépendants : un calorimètre électromagnétique, un détecteur
de multiplicité et un calorimètre a zéro degré. Les résultats des analyses proton-noyau
fournissent une valeur de référence pour l'étude des intéractions noyau-noyau. Les
distributions expérimentales, corrigées de l'acceptance et de la résolution par une
méthode quadri-dimensionnelle, des dimuons IMR sont correctement reproduites par la
superposition des processus conventionnels drell-yan et dd (désintégration des mesons
charmes). L'extrapolation linéaire avec le nombre de masse des noyaux des résultats
p-a aux collisions s-u et pb-pb, sous-estime systématiquement les spectres mesures
dans la région des masses intermédiaires. Cet excès de dimuons imr augmente avec la
centralité des collisions. Plusieurs modèles théoriques sont présentés et comparés
aux données noyau-noyau. Nous montrons qu'un modèle base sur la diffusion des mesons
d et d dans l'état final ne reproduit pas les distributions expérimentales. Finalement,
cette étude permet de proposer deux explications possibles de l'excès observe. Les
spectres noyau-noyau peuvent être reproduits soit par une augmentation de la production
de charme soit par la présence de dimuons thermiques émis par un milieu dense et chaud.