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Notice de type Notice de regroupement

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Le passif dans la langue des signes

Variante de point d'accès

Passive in sign language
[Notice de regroupement]

Information

Langue d'expression : anglais
Date de parution :  2006

Notes

Note publique d'information : 
Nous avons distingué la langue des signes du français signé : la LSF s’appuie sur une logique visuelle que le français signé ne respecte pas. L’iconicité n’est pas elle-même une langue, mais elle est modelée par des processus linguistiques et se trouve à la source de phénomènes (morphologiques, syntaxiques, pragmatiques) caractérisant la LSF. Contrairement aux signes de grande iconicité, les gestes co-verbaux n’ont pas l’indépendance qui leur permet d’être clairs et complets : ils ne sont pas passés au crible d’un traitement linguistique. L’iconicité est au cœur de la grammaire développée par C. Cuxac, qui peut être appréhendée en terme d’ekphrasis.Caractérisant le passif en tant que de��motion du premier argument du verbe, nous avons retenu deux critères pour le passif en LSF : pour les énoncés en transfert personnel comportant un verbe transitif, la démotion du sujet est marquée par la prise de rôle du patient ; pour les énoncés hors transfert personnel, par la non attribution de l’emplacement de l’agent ou son attribution dans un second temps, éventuellement introduite par un terme relateur. Ainsi distingue-t-on passif et impératif, ou passif et impersonnel. Nous avons distingué passif et inverse, le passif mettant au second plan l’agent, l’inverse changeant le point de vue sans changer de focale. Le passif peut se combiner avec d’autres structures pour former des constructions complexes. Cette description peut trouver place dans une grammaire de l’iconicité ; plus difficilement dans une grammaire générative : celle-ci manque d’outils adaptés à une langue en trois dimensions, mettant en jeu des phénomènes comme les transferts, la simultanéité ou la spatialisation.

Note publique d'information : 
We differentiate Sign Language from Signed French: the LSF is based on a visual logic that Signed French does not respect. The iconicity is not itself a language, but it is modelled by linguistic processes and is the source of phenomena (morphological, syntactic, pragmatic) characterizing the LSF. Contrary to the signs of ‘great iconicity’, the co-verbal gestures do not have the independence which enables them to be clear and complete: they are not modelled by a linguistic treatment. The iconicity is at the heart of the grammar developed by C. Cuxac, which can be apprehended in term of ekphrasis.Characterizing the passive as a demotion of the first argument of the verb, we retained two criteria for the passive in LSF: for the phrases in personal transfer comprising a transitive verb, the demotion of the subject is marked by the role of the patient; for the phrases except personal transfer, by the non-attribution of the place of the agent or its attribution in a second time, possibly introduced by a relator term. Thus one distinguishes passive and imperative, or passive and impersonal. We distinguished passive and reverse, the passive putting at the second plan the agent, the reverse changing the point of view without changing focal distance. The passive can combine with other structures to form complex constructions. This description can find place in a grammar of the iconicity; with difficulty in a generative grammar: this one misses tools adapted to a language in three dimensions, with phenomena like transfers, simultaneity or spatialization.


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