Note publique d'information : La dystocie des épaules est une situation imprévisible et redoutée du fait de l’urgence
et de la gravité des complications qui peuvent suivre. Les accouchements sont majoritairement
réalisés par des sages-femmes, elles sont donc en première ligne en cas de dystocie.
L’objectif de cette étude était d’évaluer les connaissances des sages-femmes du Limousin
sur la prise en charge pratique de la dystocie des épaules, en effectuant un lien
avec la fréquence et l’outil de formation qu’elles ont eu. L’intérêt était de montrer
l’importance de ces formations pour la pratique des manoeuvres obstétricales, et également
pour que cette situation soit mieux appréhendée par les sages-femmes. Cette étude
a été réalisée sur 78 sages-femmes exerçant dans les différentes maternités du Limousin.
Elle a permis de montrer que les connaissances concernant la dystocie des épaules
sont insuffisantes avec une moyenne de 9,14/20. De plus, 56,4 % des sages-femmes ont
été confrontées à une dystocie des épaules durant leur carrière, 57,7 % ont déjà réalisé
une formation sur le sujet, l’outil principal de formation étant la simulation (93,3
%). Les résultats montrent que les sages-femmes récemment diplômées ont de meilleures
connaissances. Des formations supplémentaires ont été demandées par 92,2 % des sages-femmes.
Note publique d'information : Shoulder dystocia is a feared unpredictable situation, for it can lead to a various
lot of complications having to be dealt with as an emergency. Childbirth is mainly
performed by midwives, therefore they are the frontline when it comes to dystocia.
The goal of this study is to evaluate the knowledge within Limousin’s midwifes regarding
the practical handling of shoulder dystocia, by linking frequency with the type of
formation they have received. The interest being to show how important the training
is when it comes to obstetric manoeuvre, but also for the midwives to be better prepared
for these situations. This study has been conducted on 78 midwives, working in the
different maternity units of the Limousin. It has shown that the knowledge on shoulder
dystocia are insufficient, with an average of 9,14/20. Moreover, 56,4 % of the midwives
have faced a shoulder dystocia along their career, 57,7 % have already been part of
a specialised training on the matter, the main focus of the training being the manipulation
(93,3 %). The results show that recently graduated midwives have a better knowledge
on shoulder dystocia. Extra trainings have been asked for by 92,2 % of these midwives.