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Communication médicale, du SMUR au médecin traitant, quelle communication et quelle information selon le devenir du patient, étude descriptive des attentes des médecins généralistes du Nord-Pas-de-Calais

Information

Langue d'expression : français
Date de parution :  2014

Notes

Note publique d'information : 
Contexte La communication ville-hôpital a été l’objet de multiples études. La communication entre le SMUR et le médecin traitant n’a quant à elle bénéficié que de très peu d’études. A la vue des rares résultats, cette communication semble nécessaire. Cependant, la réalité du terrain laisse penser que celle-ci doit être protéiforme. Notamment qu’elle doit s’adapter au devenir du patient suite à une intervention du SMUR. Méthode : Nous avons mené une enquête en mode mixte (téléphone et mail) auprès d’un échantillon de 300 médecins généralistes (MG) du Nord Pas de Calais, afin de décrire, dans trois situations, leurs attentes d’information en termes de délai, vecteur, contenu, motivation et finalité. Résultats : Au total 46,33% (IC95%=5,64) des MG ont participé. Nous avons reçu 91 questionnaires complets (30,33% IC95%=5,20). Le souhait d’information est réel (>90% quel que soit le devenir). Deux vecteurs sont principalement choisis pour cette communication : la messagerie sécurisée (43,68% IC95%=10,42, lors d’un transport), et le téléphone (73,03% IC95%=9,22, lors d’un décès). Lors d’un maintien au domicile ou d’un décès, les MG souhaitent, majoritairement et de manière significative vis-à-vis d’un transport, être informés immédiatement (respectivement : 50% IC95%=10,45, p<10-4 ; 55,06% IC95%=10,33, p<10-4) et par téléphone (respectivement : 64,77% IC95%=9,98, p=2.10-3 ; 73,03% IC95%=9,22, p<10-4). Deux items du contenu d’information (« Motif d’intervention » et « Diagnostic ») sont constamment évalués à plus de 90% comme « Important » au moins. Suite à la réception d’une information provenant du SMUR, les MG seraient, selon les devenirs, de 43,02% (IC95%=10,46) à 84,27% (IC95%=7,56) à, certainement, agir auprès de leur patient, et de 59,77% (IC95%=10,30) à 72,09% (IC95%=9,48) à, peut-être, établir un échange avec un confrère hospitalier. Conclusion : Suite à cette étude, il apparaît que le SMUR devrait informer le MG lorsqu’il intervient auprès d’un patient, et que la communication portant cette information doit s’affranchir du courrier pour s’envisager de façon plastique et dynamique. Ce travail laisse penser qu’une telle communication serait bénéfique pour le patient et la communication entre le MG et l’hôpital en aval de l’intervention du SMUR.


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