Note publique d'information : Richesse nationale, endettement et croissance est une étude qui, articulée autour
de l'exemple du Cameroun et de la Côte d'Ivoire, se propose d'analyser dans une perspective
plus large, les problèmes d'endettement des pays en développement au cours des dernières
années. Une autre façon de concevoir ce problème, basée sur une analyse en profondeur
des facteurs internes et externes à l’ origine de l'évolution de la dette est proposée.
Nous procédons à un certain nombre de tests utilisant des outils économétriques. Mais
le but n'est pas de montrer que l'avenir d'une nation pouvait être le résultat d'une
extrapolation statistique sous forme de prévisions, mais qu'il pouvait être l'objet
d'un choix conscient entre des schémas de développement possibles. Nous montrons notamment
qu'il est possible de procéder a une répartition efficiente entre la richesse nationale
et l'appel aux capitaux extérieurs, de manière a éviter un processus de croissance
"assistée", qui ne fait que renforcer la dépendance d'une partie de la communauté
internationale vis-à-vis des pays industriels. Nous aboutissons ainsi à un modèle
théorique conçu sur la base d'une croissance de type harrod-domar, qui montre qu'on
aurait pu procéder autrement au cours des années 1970.
Note publique d'information : Based on the example of Cameroon and Ivory Coast, national wealth, indebtedness and
growth is a study which, in a wide view, intend to analyze the problems of indebtedness
of developing countries in the course of the last years. Thus, another manner to conceive
this problem, based on a depth analyzes of internal and external implications of the
evolution of the debt are proposed. We carry out some tests using econometrical tools.
The target is not to indicate that the future of a nation may be an outcome of a statistical
projection in the shape of expectations, but that it can be a result of a conscious
choice between possible diagrams of development. We produce particularly that it's
possible to undertake an efficient assessment between national wealth and the call
to externals capitals, so as to avoid a process of "helped" growth which strengthen
the dependence of one part of international community facing industrials countries.
Thus, w lead to a theoretical pattern conceived from harrod-domar's model of growth,
which shows that it was possible to proceed otherwise in the course of the seventies.