Note publique d'information : C'est par le biais de ceux qui l'on écrit que l'auteur tente de répondre à la question
de rupture ou continuité dans le théâtre de la révolution française (1789-1799), soit
les auteurs dramatiques âgés de vingt ans en 1789 et qui font partie de la génération
des "secondes lumières", celle qui est témoin du passage des lumières au romantisme.
leur production dramatique est celle d'un théâtre de transition qui récupère en les
transformant des formes dramatiques alors non autonomes (le vaudeville, le mélodrame),
rajeunit des genres consacres (la tragédie), développe les genres intermédiaires (le
drame), crée des genres de circonstance (les faits historiques et patriotiques, un
répertoire républicain) qui peuvent être considérés comme des précurseurs de certaines
tendances théâtrales ultérieures. L'établissement d'une continuité théâtrale entre
le XVIIIe siècle et le XIXe siècle ne doit pourtant pas masquer la rupture fondamentale
à laquelle la révolution a fourni un contexte d'émergence. Celle du passage de l'auditif
au visuel, de l'intérêt décroissant pour le texte par rapport à la mise en scène,
rupture qui fait du théâtre l'art du spectacle que nous connaissons aujourd'hui.
Note publique d'information : The author attempts to look at the question of the break or the continuity in the
theatre of the French revolution (1789-1799), namely the works of the play wrights
who were 20 years old in 1789, the generation which witnessed the transition from
the enlightenment to romanticism. Their works belong to a period of transition in
the theatre which claimed and transformed existing forms of drama which had not been
autonomous (vaudeville, melodrama), developed new intermediate genres (drama), created
"genres de circonstance" (based on historical and nationalistic events, a republican
repertoire), which can be considered the precursors to certain theatrical movements
which followed. Identifying a continuity in the theatre between the 18th and 19th
centuries does not however hide the profound break with the existing theatrical tradition
which the French revolution facilitated, a shift from the spoken word to the visual,
a decreasing interest in the text as opposed to the performance, a break which makes
theatre "l'art du spectacle" which we know today.