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Utilisation et réglementation des nanoparticules de dioxyde de titane et d'oxyde de zinc comme filtres UV dans les produits de protection solaire

Information

Langue d'expression : français
Date de parution :  2015

Notes

Note publique d'information : 
Le soleil, principale source d’énergie de notre planète, participe au bien-être de l’Homme mais il est également source de nombreuses lésions sur la peau comme l'érythème actinique ou le photovieillissement ; mais aussi d'autres plus complexes entraînant des cancers cutanés. Aussi, bien que la population soit de plus en plus consciente des risques encourus lors d’une exposition solaire, la photoprotection représente un enjeu de santé publique majeur. Cette problématique nécessite la conception et le développement de produits solaires sûrs et efficaces garantissant une protection de la peau vis à vis des rayons ultraviolets. Pour cela, l’industrie cosmétique a développé l’utilisation des nanoparticules de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc en tant que filtres dans les produits de protection solaires. En effet, les particularités physico‐chimiques de ces nanoparticules leur confèrent des propriétés inédites par rapport à leurs homologues de plus grande taille dont un meilleur spectre d’absorption des rayons UV, et une transparence à l’application améliorant l’efficacité et la sensorialité des produits. Cependant, les nanomatériaux ne forment pas un groupe homogène et uniforme ce qui rend difficile l’évaluation de leur sécurité, indispensable avant la mise sur le marché d’un produit cosmétique. En effet, on les suspecte d’être à l’origine de phénomènes nocifs pour les tissus humains ou les cellules : augmentation du stress oxydatif, production de radicaux libres, pénétration transcutanée, génotoxicité, etc. En réponse à cela, la Commission Européenne a publié des opinions basées sur l’étude de nanoparticules commercialisées permettant de conclure à l’innocuité du dioxyde de titane et de l’oxyde de zinc sous forme nano dans les produits de protection solaire à hauteur de 25%. De plus, afin de renforcer l’encadrement de ces substances, le Règlement Cosmétique Européen n°1223/2009 prévoit des dispositions spécifiques de notification et d’étiquetage des nanomatériaux dans ses articles 13, 16 Et 19. Toutefois, on déplore encore le manque de méthodes d’analyses et de caractérisation adaptées aux nanomatériaux et ce raisonnement a posteriori concernant leur éventuelle toxicité, après une mise sur le marché massive, est contraire au principe de précaution pourtant de mise dans les domaines de l’environnement et de la santé


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