Identifiant pérenne de la notice : 210595191
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Dans les régions orogéniques, l'accent a été très souvent mis sur la description des
plis, des chevauchements et autres structures associées. Si les bassins avant-pays
sont mieux documentés, en revanche, les autres structures flexurales liées au raccourcissement
sont tres peu décrites. De plus, les relations entre structures compressives, en général,
et le processus d'érosion-sédimentation ne sont quasiment pas abordées. Le but de
ce travail consiste donc à chercher : 1) dans un contexte de raccourcissement horizontal
et d'épaississement vertical de la croûte, les relations entre l'érosion-sédimentation
et les structures compressives, 2) pourquoi les structures flexurales (en particulier
intrachaîne) sont si rarement décrites. Une série d'expériences analogiques de compression
crustale et supracrustale ou lithosphérique nous a permis de faire de nombreuses observations.
Un chevauchement mis en place, avec érosion au toit et sédimentation au mur, voit
son activité se prolonger. Au cours de cette évolution synsédimentaire, le chevauchement
acquiert une géométrie listrique de plus en plus accrue. Cette évolution peut aussi
s'accompagner de la mise en place des structures chevauchantes secondaires où la propagation
est très souvent rétrograde. Ces chevauchements peuvent limiter une structure flexurale
sur une seule de ces bordures. La subsidence y est accentuée par la sédimentation
et l'évolution de cette structure asymétrique (de type avant-pays) peut aboutir à
un enfouissement profond des sédiments le long des chevauchants limitrophes. Les structures
flexurales peuvent aussi se trouver limitées de part et d'autre par des chevauchements
de vergences opposées et convergentes. On a ainsi, à chacune des bordures, une évolution
proche de celle d'une structure d'avant-pays. Mais, dans ces conditions, en fonction
de la distance entre failles opposées, les structures peuvent finir par se "suturer"
en surface piégeant ainsi le bassin compressif (généralement intramontagneux) qui
peut demeurer inconnu.