Identifiant pérenne de la notice : 213395606
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Les conditions de fonctionnement de plus en plus contraignantes des usines d'incinération
des ordures ménagères accélèrent la dégradation des échangeurs de chaleur et conduisent
à de coûteuses indisponibilités. L'environnement non seulement agressif mais surtout
variable rend difficile l'élaboration d'un modèle de comportement. L'objectif de ce
travail était de rechercher un nouveau matériau destiné à protéger une zone très sévèrement
attaquée : les tubes de surchauffeur. Pour des raisons légales et financières, l'alliage
envisagé devait être déposé sous la forme de revêtement protecteur. Les essais in
situ ont permis d'appréhender les mécanismes de dégradation et de hiérarchiser différents
matériaux. L'acier de référence coquille et les six alliages base nickel testés ont
des vitesses de dégradation du même ordre de grandeur. Les contraintes techniques
et économiques des essais in situ justifient l'utilisation en parallèle d'un essai
de laboratoire : l'essai de la cendre. La recherche de la température permettant de
valider l'essai de la cendre révèle des variations inattendues dans les vitesses de
corrosion. Ce phénomène, qui va parfois jusqu'à l'inversion des cinétiques, permet
de soupçonner que le mécanisme de corrosion n'est pas simplement activé thermiquement.
L'utilisation du logiciel Thermo_Calc a permis de proposer une interprétation thermochimique
cohérente avec les mécanismes de corrosion observés expérimentalement. Ce scénario
confirme le cycle du chlore de Grabke et indique que les inversions de cinétique de
corrosion lors de l'essai de la cendre peuvent être expliquées par un cycle plus complexe
basé sur le soufre. Les calculs permettent de conclure que cette variation est due
à l'action combinée d'un sulfate complexe liquide et du gaz corrosif.