Identifiant pérenne de la notice : 216706572
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Entre la fin du XVIIIe siècle et la veille de la Première Guerre mondiale, l'architecture
des palais de Justice en France est dominée par l'omniprésence d'un type architectural
académique, caractérisé notamment par un plan basilical et une référence à l'architecture
antique. Après 1914 et jusqu'aux années 1950, des tentatives d'actualisation de ce
type ont lieu, sur un plan principalement formel. Sous la IVe République, dans le
cadre d'une volonté de regroupement des services publics dans la ville, naît le premier
projet de «cité judiciaire». Après des hésitations entre tradition et renouveau, l'architecture
des palais de Justice se trouve, en 1958, contrainte de se détacher plus nettement
du type. Les facteurs d'évolution et les caractéristiques de l'architecture judiciaire
française entre 1958 et 1991, sont l'objet de cette thèse. La période marque une rupture
effective avec le type historique, et la constitution d'une nouvelle doctrine architecturale
à partir de 1974. Celle-ci se fonde sur le concept de cité judiciaire, enrichi d'un
contenu social. Le regroupement des services judiciaires dans un même édifice est
en effet la grande transformation de la seconde moitié du XXe siècle. Le ministère
de la Justice lance aussi pour la première fois un programme de construction de bâtiments
judiciaires. Ces transformations sont indissociables du contexte qui les a vu naître.
L'impact des décisions politiques a été décisif.