Note publique d'information : Les cardiopathies représentent la première cause de mortalité dans le monde, près
de 30% des décès chaque année sont imputables à ce type de pathologies ; cette incidence
a par ailleurs fortement augmentée au cours du siècle dernier (OMS). Les cardiopathies
peuvent être classées en plusieurs sous-groupes de maladies cardio-vasculaires en
fonction du tissu affecté par la pathologie. On différencie ainsi les maladies affectant
les vaisseaux, le muscle cardiaque, le rythme (tissu pacemaker et de conduction) et
les maladies des valves cardiaques. Les valvulopathies cardiaques peuvent être causées
par des défauts des valves acquis ou innés et représentent près de 30 à 40% des malformations
cardiaques recensées. Le pourcentage de patients atteints de valvulopathies augmente
avec l’âge du patient, de plus, les valvulopathies représentent la principale cause
de morbidité chez l’adulte, et l’enfant dans les pays développés.Ces défauts peuvent
être d’origines génétiques, congénitales, toxicologique, ischémiques avec influence
de différents facteurs de risques aussi bien génétiques qu’environnementaux, dans
certains cas elles peuvent même être provoquées par des médicaments, le cas du Benfluorex
(Mediator®) étant probablement le plus connu. Les défauts affectant les valves peuvent
avoir de graves conséquences sur le fonctionnement du cœur. Ainsi, en 2008, aux États-Unis,
il a été nécessaire de procéder au remplacement de près de 82000 valves cardiaques
chez des patients adultes. Si le remplacement de valves cardiaques reste une avancée
majeure pour les patients atteints de valvulopathies, l’utilisation de prothèses et
de transplants valvulaires présentent néanmoins des limitations, notamment : une absence
de croissance des prothèses, l’apparition de thromboses, ainsi que des rejets en cas
de transplantation de valves allo-géniques, prélevées sur des donneurs en morts cérébrale.
Ainsi, il est nécessaire d’étudier les mécanismes mis en jeu dès le développement
embryonnaire, mécanismes qui pourrait avoir un effet délétère à plus ou moins long
terme entrainant l’apparition d’une valvulopathie chez l’enfant, le jeune adulte ou
chez la personne âgée. Pour cela l’utilisation d’un modèle cellulaire utilisable in
vitro serait une avancée remarquable. Ce modèle permettrait à la fois d’élucider un
certain nombre de mécanismes biologiques mis en place au cours du développement ou
de la pathologie, mais aussi d’espérer la mise en place d’un protocole permettant
l’utilisation clinique de cellules autologues reprogrammées pour la thérapie des tissus
atteints de valvulopathies voire même une thérapie incluant une réparation endogène.
Note publique d'information : Heart disease is the leading cause of death worldwide, nearly 30% of deaths each year
are attributable to such diseases; this incidence has also greatly increased in the
last century (WHO).Heart disease can be classified into several subgroups of cardiovascular
disease based on the tissue affected by the pathology. It thus differs diseases affecting
vessels, cardiac muscle, rhythm (fabric pacemaker and conduction) and heart valve
disease. Heart valve disease can be caused by defects of innate and acquired or valves
represent about 30-40% of heart defects identified. The percentage of patients with
valvular heart disease patients increases with age of the patient, in addition, valvular
heart disease is the leading cause of morbidity in adults and children in developed
countries.These defects may be of genetic origin, congenital, toxicological, with
ischemic influence of various risk factors both genetic and environmental, in some
cases they can even be caused by medications, if the Benfluorex (Mediator®) are probably
the most known. The defects in the valves can have serious consequences on the functioning
of the heart. In 2008, the United States, it was necessary to proceed with the replacement
of nearly 82,000 heart valves in adult patients.If the replacement heart valves remains
a major advance for patients with valvular heart disease, the use of prostheses and
transplants valves nevertheless have limitations, including: no growth prostheses,
the occurrence of thrombosis and releases in cases of allo-transplantation of gene
valves taken from brain dead donors. Thus, it is necessary to study the mechanisms
involved early embryonic development, mechanisms that could have a deleterious effect
more or less long term leading the development of valvular disease in children or
young adults in the old person. For this the use of an in vitro cell model used is
a remarkable achievement. This model would both elucidate a number of biological mechanisms
during development or pathology, but also hope the development of a protocol for the
clinical use of autologous cells reprogrammed to the therapy of patients with valvular
tissue or even a therapy including an endogenous repair.