Note publique d'information : La structure et l’intensité des interactions ressources-consommateurs qui forment
les réseaux trophiques régulent une très grande partie des transferts de biomasse
mais aussi de contaminants biologiques et chimiques dans les écosystèmes. L’objectif
de la thèse est de développer des modèles permettant d’étudier les mécanismes de transport
des contaminants et d’évaluer ainsi d’une part la dynamique des maladies infectieuses
et des pollutions chimiques, et d’autre part les réponses des réseaux trophiques soumis
à ces contaminations.[...] À l’issue de ces travaux, une quatrième étape de la thèse
a été d’intégrer les interactions trophiques, les dynamiques des parasites et les
impacts des pollutions dans des méta-écosystèmes (i.e. avec dispersions d’individus
entre écosystèmes). En utilisant la théorie des matrices aléatoires nous avons établi
des mesures des risques d’émergence de parasites que nous avons évalués en fonction
des perturbations extérieures.L’étude a ainsi montré que ces perturbations augmentent
les risques épidémiques, mais que ces risques pouvaient être réduits par la dispersion
des individus (sains et infectés) sous certaines conditions qui sont,par exemple pour
les TTP, un nombre d’espèces plus grand que le nombre d’écosystèmes connectés, et
un taux de virulence plus faible que le taux de contagion.Ainsi, dans un contexte
planétaire d’augmentation des pressions anthropiques sur les écosystèmes,cette thèse
de modélisation apporte un ensemble d’outils et de développements conceptuels permettant
d’analyser quantitativement et qualitativement les transferts et les impacts des contaminants
sur les écosystèmes.
Note publique d'information : Structure and strength of trophic interactions shaping food webs regulate a large
part of biomass andenergy transfer in ecosystems, but also the transfer of biological
and chemical contaminants. The aim ofthe PhD thesis is to develop models describing
the mechanisms of contaminant transmission and using them to study the dynamics of
infectious diseases and chemical pollutions, and also the response of trophic networks
subject to those contaminations.[...] Following those works, a fourth step of the
thesis has been to integrate trophic interactions, parasite dynamics and pollutions
effects in order to study the stability of meta community (i.e. spatially connectedcommunities)
and the risk of disease outbreaks. To do so, we use the theory of random matrices
andwe introduced new criteria of metacommunity stability and of disease outbreak in
metacommunity, both under external pressures. The study showed that external perturbations
increase the risk of epidemics,but that those risks could be reduced with the dispersal
of individuals (susceptible and infectious) underspecific conditions such as, for
TTP, a greater number of species than that of connected ecosystems, and a smaller
virulence than the contagion rate.In this way, in a context of planetary increase
of anthropogenic pressures on ecosystems, this PhD thesis in modeling provides a set
of tools and conceptual developments suitable to analyze quantitatively and qualitatively
the transfers and impacts of contaminants in ecosystems.