Identifiant pérenne de la notice : 223747289
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : INTRODUCTION : la majorité des centres d’AMP utilise une tension en O2 de 5 % pour
la culture d’embryons pré implantatoires humains. Néanmoins, sachant que cette tension
est plus basse dans l’utérus (2 %) et que l’embryon y arrive au 3ème jour de développement,
une réduction supplémentaire en culture prolongée pourrait offrir des conditions plus
physiologiques. OBJECTIFS : évaluer l’impact d’une tension en O2 à 2 % en culture
prolongée sur la qualité embryonnaire et sur les évènements cliniques post transfert.
METHODES : cette étude de cohorte rétrospective a été réalisée au CHU de Montpellier
entre avril 2016 et mai 2017. Les tentatives avec sperme congelé/chirurgical, DPI,
don d’ovocytes et vitrification ovocytaire ont été exclues. 168 cycles ont été étudiés
dans le groupe séquentiel (5 % d’O2 de J0 à J3 et 2 % d’O2 de J3 à J5-6) et 168 dans
le groupe monophasique (5 % d’O2 de J0 à J5-6). La sélection des blastocystes s’est
effectuée selon la classification de Gardner et Schoolcraft. RESULTATS : les taux
de blastulation et de blastocystes utiles étaient significativement augmentés dans
le groupe séquentiel par rapport au groupe monophasique. Pour les tentatives avec
transfert à J5, les taux d’implantation et de grossesses cliniques étaient également
augmentés dans le groupe séquentiel, tout comme les taux de fausses couches précoces.
DISCUSSION : ces données sont à confirmer par les taux de naissances vivantes cumulés
par ponction après replacement de tous les embryons congelés. CONCLUSION : nos résultats
confirment l’intérêt d’une réduction physiologique de la tension en O2 à 2 % à partir
du 3ème jour dans le cadre d’un programme réalisant des transferts au stade blastocyste