Note publique d'information : De par son incidence et sa mortalité, le cancer du col de l'utérus représente un défi
à la fois français et mondial. Le facteur de risque majeur de ce cancer est l'infection
virale par les Papillomavirus. Les actions mises en place pour prévenir ce cancer
sont la prévention primaire avec la vaccination et la prévention secondaire avec le
dépistage, qui fait l'objet de ce sujet de thèse. L'objectif principal de ce travail
a consisté à évaluer l'efficacité du test HPV par rapport au frottis cervico-vaginal
en dépistage individuel puis au niveau national. Pour cela, nous avons sélectionné
plus de 500 patientes d'un cabinet gynécologique de la re��gion toulousaine où le
test HPV et le frottis avaient été réalisés simultanément chez les patientes volontaires.
Les résultats des deux méthodes ont permis d'obtenir deux zones d'incertitude lorsque
les résultats n'étaient pas identiques (HPV+/FCV- et HPV-/FCV+). N'ayant pas de gold
standard (biopsie) et de nombreux biais étant présents, nous avons choisi de prendre
comme référence les valeurs retenues dans la méta-analyse de l'Institut National du
Cancer (2016). Ainsi, nous avons pu comparer les deux méthodes de dépistage en termes
de sensibilité, de spécificité, de valeurs prédictives (positive et négative), de
gains diagnostiques (positif et négatif) mais également en termes médico-économique.
Nos résultats nous permettent de conclure, en accord avec les nouvelles recommandations
de l'Institut National du Cancer, à la supériorité tant dans l'amélioration de la
qualité des soins qu'en gain financier du test HPV par rapport au frottis cervico-vaginal.
Pour optimiser la couverture de dépistage de ce cancer, de la même manière que cela
est fait pour le cancer du côlon, un test d'auto-dépistage semble représenter la solution
la plus adaptée, d'autant plus que le nombre de gynécologues en France devrait chuter
fortement dans les prochaines années aggravant ainsi la problématique des déserts
médicaux.
Note publique d'information : With high incidence and high mortality, cervical cancer is a french challenge and
a global one. The major risk factor of this cancer is the viral infection by Papillomavirus.
To prevent this cancer, two actions can be use: the primary prevention with vaccination
and the secondary prevention with screening wich is the subject of this thesis. The
ambition of this work was to evaluate HPV screening efficiency compared to cervical
smear in individual and then in national screening. For that, we selected more than
500 patients from a Toulouse gynecologist office, where HPV testing and cervical smear
were done at the same time. The results of these two methods showed two areas of doubt
when the results were not the same (HPV+/FCV- and HPV-/FCV+). We did not have a gold
standard (biopsy) and lots of datas were not completely full, that's why we had chosen
to select values from an international meta-analysis as our references. So we could
compared these two screening methods in terms of sensibility, sensitivity, predictive
values (positive or negative), diagnostic benefit (positive or negative), but also
in terms of economic. We can conclude, in agreement of the new recommendations of
the National Cancer Institute, that HPV test is a better medical and economic alternative
than smear cervical in cervical cancer screening. To improve the extension of screening
of this cancer, as it was done for colon cancer, a self-screening seems to be the
best solution; moreover the number of French gynecologists would fall down in the
next few years and this could make bigger the problematic of medical deserts.