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Notice de type Notice de regroupement

Point d'accès autorisé

Cancer et immunité, le réveil de l’immunosurveillance par les thérapies anti-checkpoints immunitaires

Variante de point d'accès

Cancer and immunity, the immunosurveillance awakening through immune anti checkpoint therapies
[Notice de regroupement]

Information

Langue d'expression : français
Date de parution :  2018

Notes

Note publique d'information : 
L’immunothérapie anticancéreuse s’est développée à une vitesse déjouant tous les pronostics. Elle est aujourd’hui une arme de choix dans les thérapies cancéreuse. L’histoire récente a modelé ce nouveau paradigme grâce notamment à l’avènement de la théorie de l’immunosurveillance. De ce nouveau paradigme sont nées ce qu’on appelle les thérapies anti checkpoints immunitaires. Celles-ci visent des points précis de l’immunité adaptative indispensables pour obtenir de l’individu une réponse immunitaire adéquate. Or des études réalisées récemment ont mis en évidence l’effet pernicieux du cancer sur ces fameux checkpoints. En effet, les cellules tumorales ont la capacité de détourner à son gré les signaux inhibiteurs du système immunitaire au sein du microenvironnement tumoral. Cette inhibition va être rendue possible grâce à un ensemble de facteurs qui détourne les effecteurs de l’immunité. Le blocage des points de contrôle immunitaire par le biais d’anticorps humanisés visant le CTLA-4 ou encore le PD-1, checkpoints inhibiteurs dans l’immunité adaptative, a montré une réponse antitumorale cliniquement significative. Ils ont successivement obtenu des autorisations temporaires d’utilisation puis des autorisations de mise sur le marché dans des pathologies cancéreuses et plus particulièrement dans le mélanome. La révolution est en marche avec ces nouvelles immunothérapies qui ont redonné une chance à des patients atteints de mélanome. Cette pathologie est restée sans avancées thérapeutiques depuis plus de 30 ans. Ces thérapies sont responsables d’effets indésirables liés à l’immunité. La personnalisation des traitements avec l’utilisation de biomarqueurs serait une solution.


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