Identifiant pérenne de la notice : 231474377
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : L’immunothérapie anticancéreuse s’est développée à une vitesse déjouant tous les pronostics.
Elle est aujourd’hui une arme de choix dans les thérapies cancéreuse. L’histoire récente
a modelé ce nouveau paradigme grâce notamment à l’avènement de la théorie de l’immunosurveillance.
De ce nouveau paradigme sont nées ce qu’on appelle les thérapies anti checkpoints
immunitaires. Celles-ci visent des points précis de l’immunité adaptative indispensables
pour obtenir de l’individu une réponse immunitaire adéquate. Or des études réalisées
récemment ont mis en évidence l’effet pernicieux du cancer sur ces fameux checkpoints.
En effet, les cellules tumorales ont la capacité de détourner à son gré les signaux
inhibiteurs du système immunitaire au sein du microenvironnement tumoral. Cette inhibition
va être rendue possible grâce à un ensemble de facteurs qui détourne les effecteurs
de l’immunité. Le blocage des points de contrôle immunitaire par le biais d’anticorps
humanisés visant le CTLA-4 ou encore le PD-1, checkpoints inhibiteurs dans l’immunité
adaptative, a montré une réponse antitumorale cliniquement significative. Ils ont
successivement obtenu des autorisations temporaires d’utilisation puis des autorisations
de mise sur le marché dans des pathologies cancéreuses et plus particulièrement dans
le mélanome. La révolution est en marche avec ces nouvelles immunothérapies qui ont
redonné une chance à des patients atteints de mélanome. Cette pathologie est restée
sans avancées thérapeutiques depuis plus de 30 ans. Ces thérapies sont responsables
d’effets indésirables liés à l’immunité. La personnalisation des traitements avec
l’utilisation de biomarqueurs serait une solution.