Note publique d'information : L’objectif de cette recherche est d’analyser les caractéristiques de la relation entre
les villes et leurs fleuves, ainsi que les transformations des zones riveraines sous
l’effet de l’urbanisation, avec le cas d’études de Hanoï et le fleuve Rouge, qui est
représentatif de cette relation des pays du sud-est asiatique. Ce fleuve est la base
importante de l’installation des Vietnamiens, de l’évolution des zones riveraines
et de la forme urbaine de Hanoï. Sa relation avec cette ville est structurée par des
caractères contradictories. Le fleuve offre la ville des opportunités, mais la menace
par un risque d’inondations : tout d’abord, il contribue à développer l’agriculture
en alimentant la ville en eau et alluvions, effectue un axe de transport fluvial important
et constitue la forme d’une ville au milieu des eaux. Mais ses crues sont toujours
un péril persistant de la ville. Au long de l’histoire, les habitants ont cherché
à s’adapter au courant du fleuve. La construction et l’évolution de la digue est l’exemple
de cette adaptation. La digue protège la ville contre les inondations, mais la sépare
en deux parties. Cette séparation entraîne beaucoup de problèmes. Sous l’urbanisation
et en raison du manque d’un cadastre d’autorités, les zones densément peuplées hors
digue au centre ville et les nouveaux quartiers riverains du sud se transforment rapidement.
Donc, une recherche pluridisciplinaire a été effectuée pour analyser le processus
et les conséquences de ces transformations. Dans le contexte de la « nouvelle capitale
» depuis 2008 et de son schéma directeur pour le développement de 2030, avec plusieurs
stratégies du développement, l’étalement urbain et la migration vers le centre ville,
cette recherche s’appuie particulièrement sur l’évolution économique suite aux changements
administratifs, les questions foncières, les transformations des infrastructures et
leurs conséquences environnementales des nouveaux quartiers ; les problèmes sociaux
et démographiques des zones centrales où concentrent un grand nombre de migrants ;
l’hésitation entre la préservation des valeurs architecturales et la modernité des
villages de métiers. Enfin, la thèse cherche à analyser aussi les impacts de ces transformations
sur le développement urbain de Hanoï, surtout au niveau du paysage et de la technique
urbaine.
Note publique d'information : This thesis is aimed to analyze the characteristics of the relation between cities
and rivers, and also the transformations of riverine zones under urbanization, with
the case study of Hanoi and Red river, which is typical of this relation in Southeast
Asia. Red river is an important base of Vietnamese’s settlement, the evolution of
the riverine zones and urban water form of Hanoi. Its relation with the city is built
by some contrary characteristics. The river brings the city opportunities, but also
threatens it with a risk of inundation: firstly, the river contributes to the development
of agriculture by bringing water and depositing alluvium on the riverbank; it also
creates an important fluvial traffic and make up the city’s form. However, flood from
the river is always a persistent peril. Throughout the history, the inhabitants have
been seeking to cohabit with the river. The construction and the evolution of the
dyke is a typical example of this process. The dyke prevents the river from flooding
the city, but it also divides the city into 2 parts. This separation brings on many
problems. Under pressure of urbanization and lack of land register, the densely populated
outside-dyke zones in city center and the new urban quarters in the South are transforming
rapidly. Accordingly, an interdisciplinary research was carried out in order to analyze
the process and the consequences of these transformations. In the context of a « new
capital » from 2008 and its master plan for 2030 with many development strategies
concerning urban expansion and the migration towards the city center, this research
focus on economic evolution, land dispute, transformations of the system of urban
infrastructure and their environmental consequences in the new riverine urban quarters,
social problems in the central zones where concentrated by a lot of immigrants, the
hesitation between modernity and tradition in the handicraft villages. Finally, this
thesis is aimed to analyze the contrary impacts of these transformations to urban
development of Hanoi, especially in landscape and in urban infrastructure.