Note publique d'information : Cette thèse étudie les différentes manières dont les romanciers ont rendu compte d'un
cataclysme - la sécheresse, et comment ce motif, transformé par l'écriture, permet
de réenvisager les structures du récit comme conduisant à l'expression d'une prise
de position idéologique. Quatre romans ont été analysés : Gouverneurs de la rosée
(1944 ) de Jacques Roumain, Sahel ! Sanglante sécheresse (1981) de Mandé-Alpha Diarra,
L'Archer bassari (1984) de Modibo Sounkalo Kei͏̈ta, et L'année de la grande sécheresse
(1986) de Rachel de Queiroz. [Titre original : O QUINZE, (1930)]. Dans ces romans,
la sécheresse est tantôt ressort perturbateur, catalyseur de l'action ou simple toile
de fond pour l'action. Les procédés rhétoriques et descriptifs anthropomorphisent
la nature, et il y a une consonance maximale entre points de vue auctoriels et actoriels
qui révèlent la douleur profonde qui étreint les âmes. Ainsi le motif de la sécheresse
sert à illustrer la misère de la condition humaine
Note publique d'information : This thesis studies the different ways the novelists give account of a natural disaster
- drought, and how the alchemy of writing transmutes this element making it possible
to reenvisage narrative structures as vehicles for the expression of ideological positions.
The four novels analysed are: Jacques Roumain's Gouverneurs de la rosée (1944), Mandé-
Alpha Diarra's Sahel! Sanglante sécheresse (1981), Modibo Sounkalo Kei͏̈ta's L'Archer
bassari (1984) and Rachel de Queiroz's L'année de la grande sécheresse(1986), [originally
O QUINZE, (1930)]. In these novels, the phenomenon of drought has the status of a
destabilising element, a catalyst or a backdrop against which the plot unfolds. The
rhetoric of the texts describes natural elements in human terms and the authors identify
completely with the point of view of the characters which reveals the deep sorrow
into which hearts are plunged. By and large therefore, drought in literature helps
to portray the misery of the human condition