Note publique d'information : Les rapports entre le captif et son "captiuator" entre le IIIe s. av J-C et le IIe
s. ap. J-C sont définis par le contenu même du concept de "captiuus". Dans l'acception
de ce vocable la perte de la liberté, conséquence directe de la "captiuitas", est
mise en avant au détriment des modalités qui la précèdent. Aussi, la captivité peut
recouper d'autres formes de dépendance telle que la "deditio". Textes et images attestent
que le captif constitue un élément fondamental dans la symbolique de la victoire
et confirme la toute puissance de Rome. A l'unanimité les auteurs anciens affirment
que le captif est l'esclave de l'ennemi. Dès lors, tout type de traitement infligé
aux prisonniers semble tout à fait normal malgré certaines normes établies par le
"ius gentium". Les textes juridiques définissent la condition du captif mais ne protègent
en aucun cas le prisonnier. Le "ius postliminium", en prenant en compte uniquement
le retour du captif, ne concerne que le captif en liberté. Le régime des traitements,
largement influencé par le contexte international, dépend de trois variables : le
sexe, l'âge et le statut social.
Note publique d'information : From IIIe s. B.C. to IIe s. A.D., the relationships between the captive and his "captiuator"
are specified by the concept of "captiuus" itself. In the definition of this term,
the fact that a person or a country loses his liberty is more important than the causes.
Thus, captivity can imply other forms of dependence like "deditio". Unquestionably
pictures and texts show that captives are a main component in the representation of
the victory. Ancients consider that the war prisoner remains the slave of his enemy.
So, all forms of treatment are legitimised in spite of some norms imposed by the "ius
gentium"...