Identifiant pérenne de la notice : 247470910
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : L'objectif de ces travaux a été d'étudier l'évolution de la performance du contrôle
par émission acoustique des appareils à pression au cours de leur vie. Pour cela,
des éprouvettes soudées de grandes dimensions, en deux nuances d'acier (A42CP et 304L)
et présentant deux types de défauts, ont été soumises à de la traction pure, à un
cycle de chargement représentatif d'une épreuve initiale ou à une combinaison de simulations
d'épreuve et de cyclages en fatigue. Les essais jusqu'à rupture permettent de mieux
comprendre les mécanismes d'évolution de ces aciers. Ils montrent que la naissance
et le déplacement des bandes de glissement sont les sources majeures d'émission acoustique.
Pour l'A42CP, le passage de bandes provoque le décollement de la couche de calamine
issue du laminage qui génère une émission acoustique très parasite difficile à filtrer.
Les phénomènes de migration et de déchirement ductile des défauts provoqués par la
traction génèrent une émission acoustique spécifique, ce qui n'est pas le cas du percement
de la tôle par striction. Les simulations d'épreuves initiales montrent que l'émoussement
des défauts est parfaitement repéré par émission acoustique. Suivant le défaut, cet
émoussement intervient plus ou moins rapidement, mais toujours sous la forme de bouffées
de signaux présentant des amplitudes diverses. L'Effet Kaiser, la récurrence de l'émission
et l'apparition d'évènements en paliers ne sont pas des critères de détection performants
à ces niveaux de charge. L'alternance de simulations d'épreuves et de cyclages en
fatigue met en avant l'existence de quatre stades d'évolution des défauts, dont certains
ne sont pas émissifs. Le contrôle par émission acoustique doit donc se baser sur une
émission de référence pour juger de l'intégrité d'un appareil. C'est pourquoi, l'épreuve
initiale d'un appareil de petite série doit seulement être considérée comme un état
zéro de cet appareil.