Identifiant pérenne de la notice : 247772895
Notice de type
Notice de regroupement
Note publique d'information : Deux facteurs de croissance jouent un rôle prépondérant dans le processus lésionnel
rénal : l’EGF et l’angiotensine II (AngII). Le but de mon travail de thèse a été d’évaluer
si la transactivation du récepteur de l’EGF (R-EGF) était responsable de l’effet délétère
de l’AngII lors du développement des lésions rénales, et, si c’était le cas, d’identifier
les mécanismes moléculaires à l’origine de ce phénomène. Nous avons montré par des
modèles expérimentaux de néphropathie chronique, des lignées de souris génétiquement
modifiées et des inhibiteurs pharmacologiques, que les lésions rénales induites par
l’AngII passent par l’activation du R-EGF, via la surexpression d’un de ces ligands,
le TGF-, elle-même provoquée par l’activation de sa métalloprotéase de clivage, TACE.
Puis nous avons débuté l’étude du rôle du TGF- et de sa modulation par la voie de
l’AngII dans la pathologie rénale humaine et plus particulièrement dans la polykystose.
Nous avons observé une surexpression de TGF- et de TACE dans l’épithélium kystique.
L’excrétion urinaire de TGF- est associée à la sévérité de l’insuffisance rénale
dans la polykystose et dans différentes néphropathies. Cette excrétion semble dépendre
de la prise d’inhibiteur de la voie de l’AngII et être corrélée à une détérioration
plus rapide de la fonction rénale. Ceci suggère que le TGF- est impliqué dans le
processus lésionnel de diverses néphropathies chroniques humaines et que sa production
pourrait être régulée par l’AngII. Ce travail ouvre de nouvelles perspectives dans
la recherche de molécules susceptibles de modifier l’évolution des maladies rénales
et de traitements capables de ralentir la progression des lésions rénales.