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Les médecins sont-ils toujours leur propre médecin traitant ?, Étude analytique observationnelle réalisée auprès des médecins libéraux de la région Grand Est

Variante de point d'accès

Are doctors still their own primary care physician? An analytical observational study conducted with regards to independent doctors in the region Grand Est in France.
[Notice de regroupement]

Information

Langue d'expression : français
Date de parution :  2021

Notes

Note publique d'information : 
Les médecins sont très souvent leur propre médecin traitant. Ils n’ont que peu recours à un médecin généraliste. Ils participent moins aux campagnes de dépistage, utilisent largement l’auto-prescription et l’automédication, avec tous les écueils que cela implique et un fort risque de manquer d’objectivité. Ces problématiques sont connues de longue date des médecins et de leurs proches et plusieurs études et campagnes ont tenté de les y sensibiliser. Nous avons voulu faire l’état des lieux du suivi médical, par un médecin généraliste indépendant, des médecins libéraux généralistes et spécialistes de la région Grand Est. Nous avons ensuite essayé d’identifier les facteurs qui influençaient ces choix ainsi que les perspectives d’amélioration. L’étude a consisté en une enquête quantitative observationnelle transversale, dont le support était un auto-questionnaire diffusé au cours des mois de mai et juin 2020. 41% des médecins généralistes étaient suivis par un médecin généraliste autre qu’eux-mêmes ou un membre de leur famille. Ce chiffre diminuait à 24% pour les médecins spécialistes. Parmi les facteurs influençant ce suivi par un médecin généraliste, nous avons mis en évidence après analyse multivariée, un effet de génération, pour les médecins généralistes et les spécialistes. Ils étaient significativement mieux suivis de 30 à 40 ans et avant 30 ans. Les médecins spécialistes femmes étaient elles aussi significativement plus suivies par un médecin généraliste indépendant. Le suivi est freiné, de façon globale, par le manque de temps des médecins et secondairement par la perception personnelle d’un manque de nécessité. Les médecins sont partagés entre le désir de mise en place d’une visite médicale obligatoire et régulière pour certains et le maintien du système actuel pour les autres. Un changement des mentalités semble s’opérer pour la génération des 30 à 40 ans qui seraient davantage sensibilisés à l’importance d’une prise en charge plus globale et objective, à l’image de celle proposée à la population générale.

Note publique d'information : 
Doctors are very often their own primary care physician. They hardly refer to a general practitioner. They participate less in screening campaigns, they widely use self-prescription and self-medication, with all the pitfalls that this implies and thus present a high risk of lacking objectivity. These issues have long been known to doctors and several studies and campaigns have tried to raise awareness on this topic. We wanted to assess the medical follow-up, by an independent general practitioner, for liberal general practitioners and specialists from the Grand Est region. We then tried to identify the factors influencing these choices and the prospects for improvement. The study consisted of a transverse observational quantitative survey, based on a self-administered questionnaire sent out during the months of May and June 2020. Forty one percent of general practitioners were followed by a general practitioner other than themselves or a member of their family. This figure fell to 24% for medical specialists. Among the factors influencing this follow-up by a general practitioner, we have highlighted, following multivariate analysis, a generation effect, for general practitioners and specialists. They were significantly better followed from 30 to 40 years and before 30 years. Female specialist physicians were also significantly more followed by an independent general practitioner. Overall, follow-up is hampered by the doctors' lack of time and secondarily by the personal perception of a lack of necessity. Doctors are split between the desire to have a compulsory and regular medical examination in place for some and to maintain the current system for others. A change in mentality seems to be taking place for the 30 to 40-year-old generation who would be more aware of the importance of more comprehensive and objective care, like that offered to the general population.


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